Elaboration du calendrier de travail pour l’année universitaire 2001-2002. Celui-ci sera essentiellement centré sur la fonction de la psychologie wolffienne dans la métaphysique de Christian Wolff et dans l’histoire de la philosophie et des sciences. La majorité des séances seront organisées autour de deux contributions traitant d’un même aspect de la psychologie wolffienne. Ce programme vise à préparer le colloque de Halle en avril 2002 consacré à la fonction fondatrice de la psychologie wolffienne [« Grundlegungsfunktion der wolffschen Psychologie »]. Ce colloque est organisé par l’IZEA (Internationales Zentrum für europäische Aufklärung) et l’ENS Lettres et Sciences Humaines (CERPHI). Nous voulons par là accroître les contacts avec des groupes de recherche étrangers travaillant sur des problématiques ou périodes proches des nôtres.
Traduction du Discursus Praeliminaris de Christian Wolff. Ce travail commencé au printemps 2000 est bien avancé. Nous disposons d’une première traduction de l’ensemble du texte. Nous avons décidé que chaque binôme de traducteurs devait harmoniser, systématiser et indexer ses choix de traduction pour le 8 décembre 2001. Le 9 mars 2002, nous consacrerons une séance complète à l’harmonisation de ces choix à l’échelle de tout le Discours. Il faudra ensuite procéder à une vérification de la traduction et à un travail de relecture pour le mois de juin. Ce travail donnera lieu à une prépublication sous la forme d’un DATA intitulé « Le Discours Préliminaire et la méthode ». Nous considérons ce DATA comme l’annonce à la fois de la publication de la traduction du texte de Wolff et du travail sur la méthode que nous comptons mener au cours de l’année universitaire 2002-2003.
Confection d’un recueil sur La naissance de l’esthétique philosophique en Allemagne au XVIIIe siècle sous la direction de Monsieur le Professeur Gérard Raulet et Jean-François Goubet. Ce projet doit permettre de combler une lacune dans la recherche française. Celle-ci s’est en effet très peu intéressée à la naissance de l’esthétique philosophique allemande. Chaque participant est chargé de traduire des textes de philosophes du XVIIIe siècle et d’en faire une présentation.
Compte rendu de la réunion du 10 Novembre 2001 : La psychologie est-elle fondatrice de la métaphysique chez Wolff ?
Jean-Paul Paccioni : Wolff et la constitution d’une science empirique psychologique. Thierry Arnaud : Dans quelle mesure l’ontologie est-elle vraiment première dans la Métaphysique allemande ? Confrontation avec la psychologie.
Jean-Paul Paccioni a centré son intervention sur la question du fondement de la métaphysique wolffienne. Il a analysé de très près les débats de Wolff avec Descartes, Tschirnhaus et Leibniz. Wolff a d’abord été un élève de Descartes et un critique de Leibniz. De ce constat doit-on conclure à une fonction fondatrice de la psychologie dans la métaphysique wolffienne ? La lecture du chapitre 1 de la Métaphysique allemande intitulé « comment nous connaissons que nous sommes et à quoi nous sert cette connaissance » pourrait le laisser croire. Toutefois, Jean-Paul Paccioni nous a montré que ce n’était pas le cas. La philosophie première pour Wolff est l’ontologie. La philosophie ne suppose pas une inspection critique de l’esprit. La certitude naît d’un syllogisme ce qui est nettement anti-cartésien. Le but de Wolff est de passer de l’actuel au possible ; l’attention portée à l’expérience n’est pas une fin en soi, mais elle prend tout son sens lorsqu’elle nous permet d’accéder au principe de contradiction qui ouvre l’ontologie. Voilà pourquoi on peut dire, selon l’intervenant, que la perspective wolffienne est essentiellement méthodique.
Thierry Arnaud est ensuite revenu dans son intervention sur la question posée par Jean-Paul Paccioni : dans quelle mesure l’ontologie est-elle première chez Wolff ? Son exposé en deux temps voulait d’abord clarifier les rapports entre ontologie, logique et psychologie empirique chez Wolff. A lire la Logique allemande de 1712 et la Métaphysique allemande de 1719, on semble faire face à un paradoxe selon lequel la logique est placée avant la psychologie empirique alors que cette dernière fonde la logique. On trouve aux paragraphes 88 et suivants du Discursus Praeliminaris une solution à ce paradoxe : Wolff y distingue l’ « ordo studendi » pour lequel la logique doit précéder l’ontologie et la psychologie de l’ « ordo demonstrandi » où la logique est située après l’ontologie et la psychologie ; or Wolff opte pour l’ordre de l’étude. Dans un deuxième temps, Thierry Arnaud est revenu sur plusieurs affirmations de Jean-Paul Paccioni ce qui a donné lieu à un débat très riche concernant notamment le chapitre 1 de la Métaphysique allemande. Thierry Arnaud a rappelé combien le syllogisme était la voie royale pour accéder à la science. Le syllogisme n’implique pas une décomposition de l’expérience du « cogitamus » puisque la majeure est un axiome alors que la mineure est un jugement d’expérience.
La séance s’est terminée sur la clarification de l’opposition entre Kantisme et Wolffianisme. La réflexion kantienne suit un modèle chimique où les sources de la connaissance sont des « éléments », alors que Wolff reste un logicien et un mathématicien : pour lui, ce sont deux jugements logiques (un axiome et un jugement d’expérience) qui permettent la connaissance. De manière générale, l’expérience pour Wolff est loin d’être une donation sensible.
Compte rendu de la réunion du 8 Décembre 2001 : La naissance de la psychologie scientifique chez Wolff
Jacques Croizer : Les balbutiements de la psychologie scientifique
Wolf Feuerhahn : La psychométrie de Wolff à Fechner
Jacques Croizer a d’emblée préciser l’objectif épistémologique de son intervention. Il s’agit pour lui de saisir quelles conditions ont été réunies pour que la psychologie devienne une science, sachant qu’une science a pour fin d’établir des relations invariantes entre des grandeurs observables et mesurables. La scientificité de la psychologie impliquait donc sa mathématisation. Or, au XVIIIe siècle, on assiste aux premiers essais de mesure, aux premiers balbutiements d’un usage des mathématiques en psychologie, même si l’introspection reste importante. L’apport de Leibniz consiste à avoir introduit l’idée de petites perceptions et donc de seuil de la conscience évaluable. Toutefois, c’est le paradigme newtonien qui a joué un rôle décisif. Or, ce sont des leibniziens qui vont importer des concepts newtoniens dans les autres sciences. Wolff sera le pionnier de la psychométrie fondée par analogie avec la photométrie de Bouguer. Toutefois, le physicalisme newtonien n’a pas été la seule condition de possibilité de la psychologie scientifique. La doctrine de l’harmonie préétablie est à l’origine d’un développement parallèle des disciplines physiologiques et psychologiques. Or à l’époque où Wolff enseigne à Halle, cette université est aussi le foyer de recherches physiologiques. Friedrich Hoffmann (1660-1742) et Georg-Ernst Stahl (1660-1734) en sont les deux grandes figures. Ces recherches mettent gravement en cause l’âme comme centre de décision. Stahl montre qu’on trouve à tous les niveaux de l’organisme une dynamique d’adaptation et d’auto-conservation. Or pour Wolff tout organisme cherche à fuir ce qui lui est désagréable. Cette compréhension physiologique du vivant se retrouve en psychologie où l’on dégage à partir de Wolff une dynamique psychique. Jacques Croizer nous présente cette double enquête comme un chantier de recherche, dont l’ambition est notamment de saisir par quels emprunts la psychologie scientifique est née.
Wolf Feuerhahn a ensuite proposé une traversée de l’histoire de la psychométrie de Wolff jusqu’à Fechner. Son point de départ est historiographique. Il a montré comment les psychologues et les philosophes s’accordent sur la distinction très nette entre psychologie philosophique et psychologie scientifique. Or, si l’on reconstitue l’histoire de la psychométrie, c’est-à-dire de l’usage des mathématiques en psychologie, on se rend compte que cette opposition est un artefact qui est très loin de l’histoire réelle de la philosophie comme des sciences. Il a ensuite retracé l’histoire de la psychométrie en quatre étapes : La première est la naissance de la psychométrie dans la Psychologia empirica de Wolff. Wolff rompt avec le panperceptionnisme leibnizien sans pour autant en conclure à un dualisme épistémologique. Les méthodes de la physique sont exportables et doivent permettre de dégager les lois des facultés de l’âme. Il est également possible d’atteindre une connaissance mathématique de l’intensité des sensations. Sur le modèle de la photométrie de Pierre Bouguer (1698-1758), Wolff invente la psychométrie (§ 522 Psychologia empirica) Toutefois, cette fondation sera vivement critiquée par Kant dans sa préface aux Premiers principes métaphysiques des sciences de la nature (1786). La psychologie empirique s’occupe des faits de conscience tels qu’ils se phénoménalisent dans le temps, or la connaissance mathématique suppose une synthèse de l’appréhension, laquelle ramenant le caractère successif du phénomène à l’unité d’un moment, le dénature. Pour Kant, la psychologie ne deviendra jamais une science. Seule une anthropologie pragmatique est concevable. Mais l’histoire de la philosophie n’est pas linéaire. Herbart revient sur la critique de Kant pour reprendre le projet wolffien sans pour autant se réduire à ce dernier (Herbart critique vivement dans l’introduction à Psychologie als Wissenschaft neu gegründet auf Erfahrung, Metaphysik und Mathematik I (1824) la doctrine wolffienne des facultés ainsi que sa reprise par Kant). Dans une conférence de 1822, il démontre la possibilité et la nécessité de l’usage des mathématiques en psychologie pour mesurer notamment la force de chaque représentation et le degré d’empêchement entre elles. Toutefois, ce n’est qu’avec Fechner que la mathématisation rend possible l’expérimentation. L’invention de la psychophysique externe permet d’établir une corrélation fonctionnelle entre excitation et sensation. Celle-ci étant davantage une illustration qu’une preuve du parallélisme psychophysiologique fechnerien.
Compte rendu de la réunion du 12 Janvier 2002 :
Stefanie Buchenau nous a présenté ses travaux sur l’ « analogon rationis » dans la philosophie de Wolff. L’objectif est de montrer en quoi la différence entre l’homme et l’animal permet d’éclairer la psychologie et l’anthropologie wolffiennes. L’animal possède en effet sensibilité, mémoire et imagination, toutes facultés qui permettent, comme la raison, de lier les événements entre eux. La question reste de savoir si la différence entre l’animal et l’homme n’est qu’une différence de degré ou si elle est une différence de nature. Les § 860 de la Deutsche Metaphysik et 760 de la Psychologia Rationalis semblent souligner une différence de nature ; Wolff maintenant la spécificité humaine de la Raison. Toutefois d’autres passages semblent moins clairs. Pour élucider la question, il faut donc saisir l’histoire de la notion d’ « analogon rationis » et plus particulièrement le débat autour de l’âme des bêtes. Tout en accordant une âme aux bêtes, Leibniz a distingué l’ « indestructibilité » de leur âme de l’ « immortalité » de l’âme humaine. La position wolffienne est certes proche de celle de Leibniz : la bête possède une âme, elle peut raisonner. Mais Wolff va plus loin : pour lui, les bêtes ont une conscience, alors que pour Leibniz l’aperception est propre à l’homme. La distinction entre l’homme et l’animal se situe, selon Wolff, principalement au niveau du langage.
Jean-François Goubet est ensuite revenu sur la prétendue équivoque de la notion wolffienne de fondation qui hésiterait entre psychologie et logique. Il faut insister, faute de ne pouvoir saisir la spécificité wolffienne, sur la différence entre « die ersten Gründe » et le « Fundamentum ». Le second est le sol empirique, le niveau préparatoire à la philosophie. C’est le niveau de la logique qui correspond au commencement de l’étude. Par contre, avec les premiers principes de notre connaissance on entre réellement dans la métaphysique. Le « connubium rationis et experientiae » qui définit la philosophie wolffienne désigne le cheminement de la connaissance : préparation — métaphysique — confirmation des thèses métaphysiques dans l’expérience. Le « Fundamentum » est l’échelle grâce à laquelle on accède à la philosophie. Ainsi passe-t-on de la « logique naturelle », dans laquelle on a une connaissance confuse des règles qui dirigent la faculté de connaître à la « logique artificielle » grâce à laquelle on accède à une connaissance distincte. Faute de saisir le sens wolffien de la notion de « Fundamentum » on risque de faire une lecture a posteriori de sa métaphysique. Il est faux de dire que Wolff psychologise la logique car la logique wolffienne n’est pas une logique formelle, mais un art de penser. Il n’y a pas de cercle chez Wolff entre le point de départ empirique et la prescription logique. L’objectif de cette présentation consistait donc à rappeler combien la lecture de Wolff impose une réforme de notre mode de pensée : il faut nous libérer de notre kantisme implicite pour saisir la spécificité de la pensée wolffienne.
Compte rendu de la réunion du 9 Mars 2002 :
Jeongwoo Park : Expérience, habitus et liberté dans la psychologie de Wolff.
L’une des spécificités de la philosophie wolffienne est d’avoir pensé le rapport entre raison et expérience comme un ´connubium rationis et experientiaeª. Jean Ecole est le premier à avoir fortement souligné ce fait, notamment dans son introduction à la Psychologia empirica. L’objet de la présentation de Jeongwoo Park a été de clarifier ces rapports entre raison et expérience chez Wolff. Le philosophe part tout d’abord du constat selon lequel l’expérience n’est pas hasardeuse, elle est organisée, tissée de façon systématique. L’expérience n’est pas quelque chose que l’on fait, on déploie l’expérience. C’est pour cette raison que pour être éprouvés, certains affects nécessitent une démarche. Cette démarche nécessite un habitus. Pour ce faire, Wolff reprend le syllogisme aristotélicien auquel il confère une fonction heuristique. L’intuition wolffienne est différente de l’intuition cartésienne, elle est successive. Jeongwoo Park propose de la rapprocher du noûs aristotélicien, dont la fonction est de dégager l’universel à partir du sensible. Or chez Wolff la conclusion du syllogisme a une valeur prédictive. Par ce biais, il surmonterait le dilemme cartésien pour lequel nous n’existons qu’aussi longtemps que nous pensons. L’intuition cartésienne ne nous garantit pas la permanence de notre âme, si ce n’est par le recours à Dieu. L’originalité de la pensée wolffienne aurait consisté à connaître la permanence de l’âme à partir de l’expérience empirique, dont Wolff déplie les notions confuses.
Ordre du jour : -discussion sur Halle. Rappel des modalités de départ et d’hébergement. Il serait bon en outre que chacun pense à rédiger un résumé de son article dans l’autre langue, afin de faciliter les échanges lors de l’atelier.
Jean-Paul Paccioni : Wolff est-il l’inventeur de la psychologie rationnelle ?
JP discute avec Balibar sur la place de Wolff dans la psychologie (cf. Une note de J. Locke, Identité et différence. L’invention européenne de la conscience). L’axe du propos : le rapport entre conscience et principe de contradiction. Wolff face à Tschirnhaus et à Locke. Le premier écrit en effet indistinctement « premiers principes » et « premières expériences », ce qui n’est pas le cas de Wolff.
Balibar : le principe de contradiction est rejeté avec toutes les idées innées et est remplacé par la consciousness. Locke est dit « vrai fondateur de la psychologie rationnelle ». Pour Wolff, Locke serait empirique seulement (il dirait ceci dans un souci d’hégémonie). La vraie psychologie est une pensée qui entreprend de connaître tous ses modes et toutes ses opérations.
1. Le rationalisme, l’empirisme et la question de l’expérience (sur Leibniz et Locke)
Balibar lit Wolff à travers Cassirer (Philosophie des Lumières). Leibniz et Wolff auraient rejeté toute psychologie empirique, tout psychologisme fondé dans l’impression. Ils fondent la psychologie dans l’action.
Cf. Le texte des Nouveaux Essais : l’expérience est nécessaire, mais elle ne donne pas les idées. Le risque : faire de l’âme quelque chose de corporel. Pour Leibniz, l’intellect n’est pas constitué par l’expérience et les sens. Cela va avec Locke, qui recherche dans la réflexion ce qui permet de connaître sa propre nature.
Locke : il existe deux sources de connaissance sur les idées que nous avons : pas de sensualisme intégral. Il faut que l’aveugle fasse une réflexion sur les formes pour connaître le cercle et le cube (il y a ainsi activité de l’esprit).
Le problème : quel est le terrain, le sol commun ? Ce terrain est l’expérience en tant que vécu de conscience. Leibniz : notre expérience interne est la source de toutes les vérités de fait. Même s’il existe des différences entre Leibniz et Locke, il se trouve un terrain commun aux deux.
2. La constitution du sol commun par Locke et Tschirnhaus
Wolff cite une fois Locke et Tschirnhaus directement dans la Psychologia empirica, au § 400 : Locke fait trop confiance aux mathématiques. Il ne faut pas appliquer à Wolff le couple habituel empirisme/rationalisme.
Comment est-ce qu’on peut mettre Tschirnhaus et Wolff ensemble ? Existe-t-il une conception de l’expérience ui soit commune ?
Dans la Medicina mentis, l’expérience joue un rôle fondamental. Le but de l’auteur est d’élaborer une philosophie première (une logique, une méthode, ce qui permet de trouver un remède pour découvrir la vérité).
Cf. La préface et la conclusion, il existe quatre principes : 1/ J’ai conscience de diverses choses, 2/ Je suis affecté agréablement par certaines choses, non par d’autres, 3/ Il y a des choses que je peux concevoir par la pensée, et d’autres impossibles pour moi (j’ai conscience d’une activité interne), 4/ Je remarque diverses choses au moyen du sens interne.
Cf. Spinoza et son rejet de la méthode cartésienne. Pour savoir que je sais, il faut d’abord avoir une idée. La certitude est la manière dont l’idée se révèle en nous. Il existe une activité des idées en nous, et il n’est donc pas besoin d’une méthode à la Descartes. Tschirnhaus : il se trouve une expérience interne d’une activité, un sentimus.
Atelier-Workshop Halle
Avril 2002 : Die Wolffsche Psychologie : Systematischer Ort, Konstitution und Wirkungsgeschichte/ La psychologie wolffienne : Lieu systémique, constitution et histoire de sa réception à Halle (workshop-atelier). Organisation conjointe : IZEA (Halle) et CERPHI (Lyon). Responsables de l’organisation : Jean-François Goubet et Oliver-Pierre Rudolph, sous la Direction scientifique de Messieurs les Professeurs Pierre-François Moreau (CERPHI Lyon) et Jürgen Stolzenberg (MLU Halle).
Programme :
Jour 1 :
- Werner Euler (Marburg) : „Bewusstsein, Seele, Geist. Untersuchungen zur Transformation des Cartesischen Cogito in der rationlen Psychologie Wolffs”
- Jean-François Goubet (CERPHI, Lyon) : „In welchem Sinne ist die Wolffsche Psychologie als Fundament zu verstehen ? Zum angeblichen Zirkel zwischen Psychologie und Logik in der Anordnung der philosophischen Disziplinen”
- Anne-Lise Rey (Paris, Grenoble) : „Ontologie et psychologie. La raison de l’actualisation”
- Oliver-Pierre Rudolph (Halle) : ) : „Wolffs Psychologie und die scholastische Tradition”
Jour 2 :
- Dieter Hüning (Marburg) : „Das Verhältnis von Motivation und Verbindlichkeit in Wolffs praktischer Philosophie”
- Andreas Thomas (Wuppertal) : „Die Lehre von der moralischen Verbindlichkeit bei Christian Wolff und ihre Kritik durch Immanuel Kant”
- Jeong-Woo Park (Paris) : ”L’expérience comme acheminement vers la liberté“
- Stefanie Buchenau (Paris) : „Psychologie und Moral : zu Wolffs Begriff des Vernunftähnlichen”
Jour 3 :
- Jean-Paul Paccioni (CERPHI, Lyon) : „Wolff est-il „ le vrai fondateur de la psychologie rationnelle” ?”
- Wolf Feuerhahn (CERPHI, Lyon) : „Die Wolffsche Grundlegung der wissenschaftlichen Psychologie”
- Jacques Croizer (CERPHI, Lyon) : „Die Anfänge der wissenschaftlichen und quantitativen Psychologie”
Jean-Marc Rohrbasser : Wolff et les preuves a posteriori de l’existence de Dieu Trois textes essentiels sur la question : la Deutsche Teleologie (1723), un opuscule latin de methodo existentiam Dei demonstrare (1730) et la Theologia naturalis (1736/37). Le présent exposé se concentrera sur les deux premiers.
La Deutsche Teleologie souligne combien le but de l’homme est d’admirer Dieu et que Dieu n’atteint son dessein qu’à travers l’homme vivant. L’intervenant souligne les difficultés posées par l’articulation entre la téléologie physique et la théologie révélée sur des problèmes centraux comme ceux de la résurrection des corps. L’objectif de l’opuscule de 1730 est différent. Il s’agit de prouver l’existence de Dieu à partir de l’ordre de la nature. Or dans ce texte Wolff part d’une preuve de la contingence de l’ordre de la nature et répond ainsi à ses adversaires de Halle qui l’accusaient de défendre un nécessitarisme absolu. Il se démarque par là même du spinozisme. Pour conclure, Jean-Marc Rohrbasser souligne que si Wolff est, en 1723, physico-théologien à la manière de ce que sera plus tard le Spectacle de la nature de Pluche (1732-1743, 9 vol.), en 1730, on ne trouve plus de preuve physico-théologique au sens strict. L’hypothèse proposée consiste à montrer qu’il y renonce pour répondre aux controverses, dont il est la cible. Wolff développe alors une méthode mathématique pour répondre à ses adversaires.
Compte rendu de la réunion du 1er Juin 2002 :
Etablissement du programme de travail pour l’année 2002-2003 centré entre autres sur l’achèvement de la traduction du Discursus Praeliminaris.
Programme 2002-2003
- 5 Octobre 2002 : Stefanie Buchenau : « Wolff : du style philosophique ou logique et rhétorique »
- 9 Novembre 2002 : Jean-François Goubet : « Mathématiques et méthode mathématique chez Wolff »
- 7 Décembre 2002 : Jeongwoo Park : « Trado et consuetudo : transmission et coutume »
- 11 Janvier 2003 : Thierry Arnaud : « La philosophie pratique de Wolff dans le Discursus Praeliminaris »
- 1er Février 2003 : Wolf Feuerhahn : « La psychométrie au XVIIIe siècle : entre métaphysique, mathématiques, optique et physiologie »
- 1er Mars 2003 : Séance de travail sur le Discursus Praeliminaris en vue de son édition en langue française.
- 29 Mars 2003 : Séance de travail sur le Discursus Praeliminaris en vue de son édition en langue française.
- 3 Mai 2003 : Jean-Paul Paccioni : « L’argument ontologique et la primauté de la preuve a posteriori dans l’œuvre de Wolff »
- 7 Juin 2003 : Stefanie Buchenau : « L’éclairage wolffien sur la naissance de l’esthétique : Erfindungskunst und Dichtkunst »
Calendrier des réunions (2003-2004)
4 Octobre 2003 : Réunion de rentrée. Harmonisation de l’index du Discursus Praeliminaris.
8 Novembre 2003 : Jeongwoo Park : « L’interprétation déconstructrice de l’habitus chez Spinoza »
13 Décembre 2003 : Stefanie Buchenau : « Ars fingendi, Dichtkunst et Poesie »
10 Janvier 2004 : Jean-François Goubet : « Logique et mathématiques dans l’œuvre de Wolff »
7 Février 2004 : Jean-Marc Rohrbasser & Jacques Veron : « Lambert : un philosophe à l’écoute de la population »
13 Mars 2004 : Wolf Feuerhahn : « La naissance de la psychologie scientifique à Halle » Anne-Lise Rey : « La diffusion de la dynamique leibnizienne dans l’œuvre de Wolff »
8 Mai 2004 : Jean-Paul Paccioni : « Wolff fut-il le traducteur de la Monadologie en latin ? »
12 Juin 2004 : Thierry Arnaud : « La notion de ‘concept’ : de Wolff au Kant précritique » Lieu et horaire des réunions :
Les réunions ont lieu un samedi par mois (les dates précises sont indiquées plus haut dans le calendrier des réunions de l’année universitaire) à 14 h dans la salle vidéo de la Maison Heinrich Heine – Fondation de l’Allemagne. Cité Internationale Universitaire de Paris. 27c, Boulevard Jourdan, 75014 Paris. Téléphone : 01 44 16 13 00. Télécopie : 01 44 16 13 01. Site internet : http://www.maison-heinrich-heine.org
Participants au groupe de recherche
Thierry Arnaud : aristark@wanadoo.fr
Stefanie Buchenau : sbuch24283@aol.com Wolf Feuerhahn : wolff104@hotmail.com Jean-François Goubet : jfgoubet@wanadoo.fr Elsa Jaubert : elsa.jaubert@wanadoo.fr Jean-Paul Paccioni : paccionijean-paul@club-internet.fr
Jeongwoo Park : jeongwoo@noos.fr Anne-Lise Rey : anneliserey@post.club-internet.fr Jean-Marc Rohrbasser : jean-marc.rohrbasser@wanadoo.fr
Prépublications et publications
Prépublications et Publications collectives : Prépublications collectives
Quatre DATA (Documents Archives de Travail et Arguments du CERPHI)
Les articles soulignés peuvent être lus en ligne.
- Février 1999 : DATA n° 27 consacré à « la réception allemande du classicisme au XVIIIe siècle » Sommaire :
Jean-François Goubet : « Métaphysique et esthétique en Allemagne au XVIIIe siècle »
André Charrak : « La « démonstration » de l’harmonie préétablie : une introduction à la Metaphysica de Baumgarten »
Thierry Arnaud et Wolf Feuerhahn : « Un post-wolffien anti-wolffien : Christian August Crusius »
Christian August Crusius : préface à la première édition de l’Esquisse des vérités de raison nécessaires en ce qu’elles sont opposées aux vérités de raison contingentes (1745) [traduction par Thierry Arnaud et Wolf Feuerhahn]
Georg Friedrich Meier : Prémisses de toutes les belles sciences (1754)
J. N. Tetens : De quelques raisons pour lesquelles si peu de vérités sont arrêtées en métaphysique (1760)
Moses Mendelssohn : Traité sur l’évidence dans les sciences métaphysiques (1763)
Thierry Arnaud et Wolf Feuerhahn : Bibliographie.
- Janvier 2000 : DATA n° 31 consacré à « Christian Wolff, 1re partie ». Sommaire : Jean-François Goubet : Présentation
Stefanie Buchenau et Anne-Lise Rey : présentation et traduction de Christian Wolff, Philosophia Practica universalis, mathematica methodo conscripta (1703), prologue et chapitre I.
Thierry Arnaud, Wolf Feuerhahn, Jean-François Goubet, Jean-Paul Paccioni : projet de traduction des Vernünftige Gedanken von Gott, der Welt, und der Seele des Menschen, auch allen Dingen überhaupt ou Métaphysique allemande (1719) de Christian Wolff
Thierry Arnaud, Wolf Feuerhahn, Jean-François Goubet, Jean-Paul Paccioni : projet d’un volume intitulé : « Christian Wolff. De l’esprit systématique », constitué autour de a traduction du De differentia intellectus systematici & non systematici (1729) de Christian Wolff
- Février 2000 : DATA n° 32 consacré à « Christian Wolff, 2e partie ». Sommaire :
Emmanuelle Desroches : « La notion de perfection, clef de la morale de Wolff »
Jacques Croizer : « L’héritage de Leibniz et de Wolff au XIXè siècle : Johannes Herbart : du monadisme à l’atomisme logique »
- Mai 2001 : DATA n° 42 consacré à « L’héritage de Wolff ». Sommaire :
Jean-François Goubet : Présentation
Jeongwoo Park : « Habitus, dispositio et consuetudo »
Jean-Marc Rohrbasser : « Christian Wolff et la philosophie pratique des Chinois »
Jacques Croizer : « La naissance de la notion de centres de force : les éléments de Wolff dans l’histoire de la physique »
Anne-Lise Rey : « La notion de force dans la définition de la substance corporelle : un exemple de diffusion de la Dynamique, à travers la correspondance entre Leibniz et Wolff »
Publications collectives Archives de philosophie : « Wolff et la métaphysique » (janvier-mars 2002, t. 65, cahier 1).
- Jean-Marie Lardic : Présentation (pp. 5-6)
- Pierre-François Moreau : « Wolff et Goclenius » (pp. 7-14)
- Jean-Marie Lardic : « Hegel et la métaphysique wolffienne » (pp. 15-34)
- Thierry Arnaud : « Le critère du métaphysique chez Wolff » (pp. 35-46)
- Wolf Feuerhahn : « Comment la psychologie empirique est-elle née ? » (pp. 47-64)
- Jean-Paul Paccioni : « L’aptitude à exister et la métaphysique wolffienne » (pp. 65-80)
- Jean-François Goubet : « Fondement, principes et utilité de la connaissance. Sur la notion wolffienne de système » (pp. 81-104)
- Jacques Croizer : « "Nihil est sine ratione sufficiente cur potius sit quam non sit". Le principe de raison suffisante et son application dans les Elementa Mechanica de Wolff » (pp. 105-132)
- Stefanie Buchenau : « La connaissance des principes moraux chez Christian Wolff » (pp. 133-149)
Revue Germanique Internationale : « Trieb : tendance, instinct, pulsion » (n° 18/2002, Puf) :
Actes du colloque « Trieb : tendance, instinct, pulsion. Histoire d’un concept (1789-1830) » sous la Direction de Madame le Professeur Myriam Bienenstock incluant des articles de :
- Stefanie Buchenau : « Trieb, Antrieb, Triebfeder dans la philosophie morale prékantienne » (pp. 11-24)
- Jean-Paul Paccioni : « Le terme Trieb et l’homme comme fin dernière et ultime » (pp. 25-44)
- Jean-François Goubet : « L’impératif catégorique fichtéen comme tendance et décision » (pp. 161-176)
Revue philosophique de la France et de l’étranger : « Christian Wolff » (n° 3/ juillet 2003).
- Jean-François Goubet : « Présentation : Psychologie et métaphysique. Autour de Christian Wolff » (pp. 275-277)
- Wolf Feuerhahn : « Entre métaphysique, mathématiques, optique et physiologie : la psychométrie au XVIIIe siècle : » (pp. 279-292)
- Faustino Fabbianelli : « Leibniz, Budde et Wolff. Trois modèles de théodicée » (pp. 293-306)
- Jean-Paul Paccioni : « Wolff, l’expérience et la raison non pure » (pp. 307-322)
- Thierry Arnaud : « Dans quelle mesure l’Ontologie est-elle fondamentale dans la Métaphysique allemande de Wolff ? » (pp. 323-336)
- Jean-François Goubet : « Force et facultés de l’âme dans la Métaphysique allemande de Wolff » (pp. 337-350)
- Oliver-Pierre Rudolph : « Mémoire, réflexion et conscience chez Christian Wolff » (pp. 351-360) Die Psychologie Christian Wolffs Systematische und historische Untersuchungen Herausgegeben von Oliver-Pïerre Rudolph und Jean-François Goubet Ca. 250 Seiten, 2004 Max Niemeyer Verlag, série : "Hallesche Beiträge zur Europäischen Aufklärung". Publication des actes du colloque organisé en Avril 2002 à Halle/Saale par Interdisziplinäres Zentrum für die Erforschung der Europäischen Aufklärung.
- J.-F. Goubet/O.-P. Rudolph, Einleitung : Die Psychologie Christian Wolffs. Systematische und historische Untersuchungen
- W. Euler : Bewusstsein, Seele, Geist. Untersuchungen zur Transformation des Cartesischen « Cogito » in der Psychologie Christian Wolffs
- J.-F. Goubet : In welchem Sinne ist die Wolffsche Psychologie als fundament zu verstehen ? Zum vermeintlichen Zirkel zwischen psychologie und Logik in der Anordnung der philosophischen Disziplinen
- T. Arnaud : Où commence la Métaphysique allemande de Christian Wolff ?
-J.-P. Paccioni : Wolff est-il « le vrai inventeur de la psychologie rationnelle » ? L’expérience, l’existence actuelle et la rationalité dans le projet wolffien de psychologie.
- A.-L. Rey : Ontologie et Psychologie dans la pensée de Christian Wolff : la raison de l’actualisation.
- J. Park : Erfahrung, Habitus und Freiheit. Christian Wolffs Neubestimmung des Habitusbegriffs in der rationalistischen Tradition.
- D. Hüning : Christian Wolffs Begriff der natürlichen Verbindlichkeit als Bindeglied zwischen Psychologie und Moralphilosophie.
- A. Thomas : Christian Wolffs Lehre von der moralischen Verbindlichkeit und ihre Kritik durch Immanuel Kant.
- S. Buchenau : Sinnlichkeit als Erkenntnisvermögen. Zum Begriff des Vernunftähnlichen in der Psychologie Christian Wolffs.
- G. Stiening : « Partes Metaphysicae sunt duae : Deus & Mentes. » Anmerkungen zur Entstehung und Entwicklung der Psychologie als Metaphysica Specialis zwischen Rudolph Goclenius und Christian Wolff.
- W. Feuerhahn : Die Wolffsche Psychometrie.
- O.-P. Rudolph : Die Psychologie Christian Wolffs und die scholastische Tradition.
Publications à titre individuel :
- Thierry Arnaud « Retour de spectre », in. Philosophie, Philosophie, n° 4, 1993.
- Wolf Feuerhahn « A Theologian’s List and an Anthropologist’s Prose : Michaelis, Niebuhr, and the Expedition to Felix Arabia », in. Little Tools of Knowledge. Historical Essays on Academic and Bureaucratic Practices, edited by Peter Becker and William Clark, Ann Arbor, The University of Michigan Press, 2001.
- Jean-François Goubet traduction, présentation, dossier et notes de Johann Gottlieb Fichte Revendication de la liberté de penser, le livre de poche, classiques de philosophie, 2003. ---- Fichte et la philosophie transcendantale comme science. Etude sur la naissance de la première Doctrine de la Science (1793-1796), éditions L’Harmattan, collection : la philosophie en commun, 2002. ---- Dans quelle mesure la philosophie est pratique. Fichte, Hegel. Textes réunis par Myriam Bienenstock et Michèle Crampe-Casnabet avec la collaboration de Jean-François Goubet, ENS Editions, 2000. ---- Le principe de conscience : traduction inédite de l’allemand, notes et présentation de Karl Leonhard Reinhold Nouvelles présentation des Moments principaux de la Philosophie élémentaire (1790), préface de Myriam Bienenstock, édition L’Harmattan, collection « Traduire la philosophie », 1999. ---- « Aufklärung et histoire pragmatique de l’esprit humain dans la première philosophie de Fichte », in. La philosophie de l’histoire : héritage des Lumières dans l’idéalisme allemand ?, dir. M. Bienenstock, Tours, Université François Rabelais, 1999, pp. 79-95. ---- Fichte et la philosophie transcendantale comme science. Etude sur la naissance de la première Doctrine de la Science (1793-1796), soutenue en décembre 2000 à l’Université François Rabelais de Tours sous la Direction de Madame le Professeur Myriam Bienenstock.
- Jean-Paul Paccioni La présentation du transcendantal. Thèse de doctorat soutenue en décembre 1997 à l’Université Aix-Marseille 1 sous la Direction de Monsieur le Professeur Gérard Lebrun. ---- « Dieu dans le miroir. Leibniz, Wolff et l’actualisation du monde », in Etudes philosophiques, n°3/2003, pp. 371-387. ---- « Wolff et la constitution d’une science psychologique » paru aux Editions universitaires de Dijon (Annales doctorales). ---- « Du droit de vie et de mort, liberté et appropriation de soi dans la politique de Rousseau », in. Les Etudes philosophiques, juillet-septembre 1993, n°3.
- Jean-Marc Rohrbasser Dieu, l’ordre et le nombre. Théologie physique et dénombrements au XVIIIe siècle, Paris, Puf, « Philosophies », 2001, 128 p. ---- traduction et annotation de : J. P. Süssmilch L’Ordre divin dans les changements de l’espèce humaine, démontré par la naissance, la mort et la propagation de celle-ci. Texte intégral de l’édition de 1741. Paris, INED, 1998. CXXIV-358-cxxiv p. ---- et J. Veron Leibniz et les raisonnements sur la vie humaine. Paris, INED, « Classiques de l’économie et de la population », 2001, 134 p. ---- « Comment un théologien devient démographe », in. Population, n° 4-5, juillet-octobre 1996, pp. 979-1004. ---- « Un pasteur actuaire ? Ordre de la mortalité, durée de la vie et rentes viagères dans L’Ordre Divin de Johann Peter Süssmilch », in. Revue de synthèse, 4è série, n° 4, octobre-décembre 1997, pp. 385-417. ---- ”Diversités démographiques et territoires dans L’ordre divin de J.P. Süssmilch », Régimes démographiques et territoires : les frontières en question, Colloque international de La Rochelle, 22-26 septembre 1998, AIDELF, n°9, Paris, PUF, 2000, pp. 329-342. ---- « William Petty (1623-1687) et le calcul du doublement de la population », Population, n° 4-5, 1999, pp. 693-706. ---- et J. Veron « Leibniz et la mortalité. Mesure des « apparences » et calcul de la vie moyenne », in. Population, n° 1-2, 1998, pp. 29-44. ---- et J. Veron « Les frères Huygens et le « calcul des âges » : l’argument du pari équitable », in. Population, n° 6, 1999, pp. 993-1011. ---- et I. Attane « De la multitude de la Chine : perceptions européennes d’un empire au Siècle des Lumières », Annales de Démographie historique, n° 2, 2000, pp. 177-200. ---- L’arithmétique de la providence. Johann Peter Süssmilch (1707-1767) : démographie et physico-théologie. Thèse de doctorat de l’EHESS en histoire des sciences soutenue en 1997 sous la Direction de Monsieur le Professeur Ernest Coumet.
Colloques à venir
Tous les membres du groupe participent au 1er Congrès Christian Wolff : « Christian Wolff und die europäische Aufklärung » qui aura lieu du 4 au 9 Avril 2004 à Halle/Saale. Ce congrès est organisé par la Martin-Luther-Universität Halle-Wittenberg et le Interdisziplinäres Zentrum für die Erforschung der Europäischen Aufklärung.
Le programme peut être consulté à l’adresse informatique suivante :
http://www.izea.uni-halle.de/verans...
Projets de publications
Traduction en français du Discursus Praeliminaris de Christian Wolff sous la Direction de Monsieur le Professeur Pierre-François Moreau.
Traduction en français de la Deutsche Metaphysik de Christian Wolff par Thierry Arnaud, Wolf Feuerhahn, Jean-François Goubet et Jean-Paul Paccioni.
Ouvrage en préparation : La naissance de l’esthétique philosophique en Allemagne au XVIIIe siècle Sous la Direction de Monsieur le Professeur Gérard Raulet et de Jean-François Goubet. Participants : Stefanie Buchenau, Anne Chalard, Elsa Jaubert, Annie Lamblin, Jeongwoo Park, Pascal Pichot, Anne-Lise Rey.